Login
Communauté Vinci
Extérieur
Si votre nom d'utilisateur ne se termine pas par @vinci.be ou @student.vinci.be, utilisez le formulaire ci-dessous pour accéder à votre compte de lecteur.
Titre : | Prise en charge du cancer du canal anal en 2018 (2018) |
Auteurs : | I. Marref ; C. Reichling ; V. Vendrely ; Thomas Mouillot |
Type de document : | Article |
Dans : | Oncologie (Vol. 20, n° 5-6, Octobre 2018) |
Article en page(s) : | p. 94-106 |
Note générale : | https://doi.org/10.3166/onco-2018-0015 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci Chimiothérapie ; Infections à papillomavirus ; Radiologie ; Tumeurs du cholédoque |
Mots-clés: | Chirurgie de sauvetage |
Résumé : | Le cancer du canal anal est une tumeur rare représentant 3 % des cancers digestifs dont lincidence a néanmoins doublé ces 20 dernières années pour atteindre 0,5/100 000 chez lhomme et 1,3/100 000 chez la femme en 2012. Les carcinomes épidermoïdes sont le type histologique le plus fréquent, soit plus de 80 % des cancers du canal anal. Le principal facteur de risque est linfection à human papillomavirus (HPV), notamment les HPV 16 et 18 dits « à haut risque ». Par laction des oncoprotéines E6 et E7, ce virus est responsable de 50 à 100 % des cancers du canal anal. La diminution de la clairance naturelle de HPV, en lien avec la multiplicité des partenaires sexuels et lépidémie de virus de limmunodéficience humaine, pourra expliquer en grande partie laugmentation dincidence du cancer du canal anal. La prise en charge, initialement chirurgicale, a été remplacée par une stratégie multidisciplinaire associant la radiothérapie à une chimiothérapie concomitante à base de mitomycine C et de 5-fluoro-uracile depuis les essais de Nigro et al. dans les années 1980. La radiochimiothérapie (RCT) a non seulement permis un meilleur contrôle locorégional, mais également un meilleur pronostic fonctionnel grâce à la préservation sphinctérienne. La chirurgie garde toutefois des indications en cas de réponse incomplète ou de récidive après RCT. La survie globale est de 70 à 80%à cinq ans. Les récidives, en majorité locales, ne bénéficient dune chirurgie de sauvetage que dans 30 % des cas, ce qui justifie une surveillance clinique étroite afin de dépister précocement les rechutes. De nouvelles thérapies montrent des résultats intéressants. Parmi celles-ci, les anti-EGFR et les anti-PD1 sont les plus prometteuses et nécessitent des essais cliniques pour confirmer leur efficacité, notamment dans les formes métastatiques au pronostic encore très sombre. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Oncologie. Vol. 20, n° 5-6 (Octobre 2018) | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |