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Titre : | Retentissement psychologique et connaissances par rapport à la fin de vie en médecine durgence pré-hospitalière chez les médecins du SMUR : résultats de lenquête nationale de 2013 (2017) |
Auteurs : | R. Jouffroy ; M. Michaloux ; G. Khelifi ; et al. |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal européen des urgences et de réanimation (Vol. 29, n° 4, 01/12/2017) |
Article en page(s) : | p. 296-302 |
Langues: | Français |
Descripteurs : |
HE Vinci France ; Malades en phase terminale ; Médecins ; Psychologie |
Mots-clés: | Médecine d'urgence ; Unité de soins d'urgence préhospitalière |
Résumé : |
Introduction
Depuis 2005, la question de la fin de vie bénéficie dun cadre législatif grâce à la loi Léonetti ayant entraîné une modification de la formation médicale. Néanmoins, le retentissement psychologique et la connaissance des notions relatives à la fin de vie en médecine durgence pré-hospitalière nont pas fait lobjet dune évaluation. Lobjectif de cette enquête nationale était dévaluer le retentissement psychologique et la connaissance des notions relatives à la fin de vie en médecine durgence pré-hospitalière chez les médecins SMUR. Patients et méthodes Un questionnaire anonyme de 26 questions à choix multiples a été envoyé par voie électronique au cours de lannée civile 2013 aux médecins exerçant dans un SMUR. Ces questions évaluaient le retentissement psychologique des situations de fin de vie rencontrées en médecine durgence pré-hospitalière ainsi que la connaissance des notions relatives à la fin de vie et leur applicabilité à la médecine durgence pré-hospitalière. Résultats Trois cent vingt-trois questionnaires ont été analysés. Lâge moyen des sujets est de 40±4 ans avec 58 % dhommes. Cinquante-deux pour cent des sujets ont été exposés plusieurs fois par an à une situation de fin de vie nécessitant des soins de confort. Ces situations ont entraîné un sentiment de découragement transitoire et/ou de morosité dans 19 % des cas, durant quelques minutes dans 35 % des cas et source dangoisse dans 8 % des cas pour les soins de confort. Quatre-vingt-quinze pour cent des sujets ont déclaré avoir eu besoin de parler de ces situations dont 87 % immédiatement au décours de lintervention avec des personnels du SAMU/SMUR dans 70 % des cas. Quatre-vingt-onze pour cent ont pu le faire dont 70 % avec dautres personnels du SAMU/SMUR. Par ailleurs, ces situations ont été à lorigine dune modification de la perception de la fin de vie dans 79 % des cas. Les notions de directives anticipées et de personne de confiance sont connues par 90 % des médecins de SMUR. Au total, 92 % de ces médecins estiment que la notion de directives anticipées est à prendre en compte dans le cadre de la médecine durgence pré-hospitalière et 96 % estiment que la personne de confiance doit être sollicitée si elle est présente. Par ailleurs, 29 % des médecins estiment quune décision de limitation de soins dans le contexte de la médecine durgence pré-hospitalière doit se limiter à des critères médico-scientifiques. Conclusion Lexposition aux situations de fin de vie nécessitant des soins de confort est fréquente chez les médecins SMUR avec un retentissement psychologique et professionnel marqué. Les notions de directives anticipées et de personne de confiance sont très bien connues et devraient probablement être utilisées dans le cadre de la médecine durgence pré-hospitalière. |
Disponible en ligne : | Non |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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REV | Périodique papier | Woluwe | Espace revues | Consultation sur place uniquement Exclu du prêt |